Amazigh Kateb. Son prénom, qui veut dire « Homme libre » en berbère, sonne comme une promesse. Et, de fait, ce n’est pas une promesse en l’air. Direct et droit, entier et sans concession, honnête et franc, Amazigh Kateb fait sauter toutes les barrières et tous les murs d’indifférence. Avec une jubilation de pompier pyromane, il guide le groupe
Gnawa Diffusion avec naturel et appuie là où ça fait mal avec les paroles de ses chansons. Certains diront qu’il est engagé. Lui revendique le droit de faire de la musique festive sans s’interdire de chanter ce qu’il pense du monde d’aujourd’hui, de la France, sa terre « d’accueil », ou de l’Algérie, sa terre natale.
« Avec Gnawa, on ne veut pas être enfermés dans la dénomination de musique ‘engagée’, genre héritiers de Kateb Yacine, car ça voudrait dire qu’on ne parle qu’aux cerveaux des gens. Moi, j’ai envie de parler à leurs corps. La musique c’est aussi fait pour se défouler. L’important, c’est d’arriver à rester libre par rapport à son image et à sa musique, même s’il y a beaucoup de tabous à casser à l’intérieur d’une liberté », explique-t-il en savourant une Tango, la bière locale algérienne.
je t'adore Essem lahmar amazigh♥
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